
Les enfants rencontrant des situations de pauvreté économique et culturelle ne sont pas les seuls à pouvoir profiter des bénéfices des pédagogies de la coopération. En revanche, en donnant priorité à celles et ceux rencontrant des situations de pauvreté (logement, alimentation, habillement, soins, éveil culturel …), les enseignants et éducateurs trouvent le sens de toute action pédagogique : s'adresser et viser le progrès des élèves les plus éloignés de la culture scolaire. La force d'une pédagogie de la coopération est justement d'associer tous les enfants à l'organisation des conditions les meilleures pour que chacun apprenne : elle consiste donc à s'adresser à chaque élève, à susciter un climat d'entraide à chaque fois que nécessaire et ainsi, à permettre aux plus en souffrance, sans risquer des stigmatisations dévalorisantes, de disposer de conditions optimales pour donner pleine puissance à ses capacités et de lutter contre les barrières qui, généralement, empêchent à ces élèves d'apprendre.
Il s'agira donc, au travers des présentations de classe et des échanges, de penser l'organisation de la classe ainsi que les modes de partenariat aux familles.
3 présentations de classe :
Présenter sa classe permet d’adopter une attitude réflexive sur son travail, d’entrer dans une véritable posture professionnelle. Tous ceux que nous avons entendu en témoignent et vantent les bienfaits de ce travail d’analyse et de construction. Il n'est pas question de présenter une classe idéale, mais d'ouvrir des possibles et présenter des pratiques.