Plus cela va dans la classe

moins je vois leur travail.

Les enfants travaillent en collectif. Dans une classe coopérative de cycle, les anciens apprennent aux nouveaux et leur expliquent le fonctionnement de la classe.

Ils se mettent au travail en petits groupes mais quand vont-ils restituer du travail plus scolaire ?

Reformulation de la problématique :

Le problème ne serait-il pas : « J’ai des enfants en activités mais je ne peux quantifier ce qu’ils apprennent ? »

L’enseignant est-il au clair avec ce qu’il veut du travail de ces enfants ?

Peut-être que le problème se situe vis-à-vis des attendus  extérieurs.

On n’arrive pas à voir ce que les enfants apprennent dans leurs activités.  

Même si l’enseignant voit que les enfants  sont au travail, il n’est pas au clair  avec ce qu’il peut montrer à l’extérieur. Comment peut-on évaluer ce travail débridé qui est important ?

Voir l’article de Sylvain Grandserres sur « L’école est pressé » dans le nouvel éducateur.

Ne serait-on pas en train de parler de la motivation pour apprendre ? Elle peut-être présente pour :

  • Faire plaisir aux parents.
  • Passer au collège,
  • Apprendre pour soi car on est  à l’école. (demande une maturité certaine…)

Quand apprennent-ils ? Comment un enseignant peut-il s’en rendre compte ?

Or apprendre n’est pas un empilement de connaissances. Donc même si ils ne sont pas en situation type grammaire, ils ont des activités dans lequel ils travaillent ces compétences. D’ailleurs, on se rend compte que des enfants passent des compétences dans des ceintures alors qu’ils n’ont jamais travaillées « des situations scolaires ».

On peut mesurer des acquis sans poser des exercices de validations.

Dans quels moments peut-on pointer les progrès de chaque enfant ? Les moments de paroles, (on peut noter les progrès), la production de texte math et libre, le travail de toilettage et chasse aux mots avec un système de grille, les mots personnels qui évoluent. L’idée étant qu’ne travail collectif on se rend compte des avancées du groupe mais aussi on peut choisir un élève et le suivre aussi dans ces moments collectifs – une sorte de projecteur.

Quand on voit certains enfants qui sont en difficulté alors qu’il travaille avec nous depuis longtemps, on se demande ce que l’on a loupé.

Puis on glisse vers le concept de travail.

Quand le groupe fonctionne et travaille, il y a aussi des enfants qui peuvent ne rien faire.

Pourtant,  le travail est mesuré et quantifié  dans la classe avec le Plan de travail.

Apprendre c’est naturel. Jouer n’est pas obligatoirement bien pour apprendre.

Un invariant de Freinet « Travailler c’est naturel. » Est-ce que nous avons, nous mêmes,  les mêmes représentations du travail ?

Le travail c’est quand on est transformé par une activité.

Les familles ont, elles aussi, une appréciation du travail. Certains parents ont eux aussi une appréciation de ce travail. Quelles sont leurs représentations à eux ?

Nous avons à expliquer et à justifier notre travail. C’est un des métiers où l’on est le plus regardé. En plus on est en face de personnes, les parents, qui ont un passé scolaire.

En soutien scolaire, cette pression est ressentie aussi. Les parents demandent du résultat. Ils sont aussi dans le mouvement de société actuel.

Ce qui renvoi à un autre débat ICEM pédagogique ou ICEM politique ?

Comment faire des parents des partenaires de ce que l’ont fait en classe ?

  • Trois moments dans l’année pour un RDV individuel.
  • Comment communiquer avec les parents ?
  • Comment donner confiance aux parents ? (Inviter les parents…)

Quelques trucs,  pistes ou conseils :

Pour se rassurer, faire des ateliers sur une notion pour faire passer des élèves.

Dans Sciences Humaines  d’octobre il y a un article sur comment les enfants apprennent en particulier avec le jeu.

On peut faire des bilans sur « Qu’a-t-on appris aujourd’hui ? » et on écoute. On peut aussi émettre des priorités de travail pour des enfants.

Leur demander s’ils ont l’impression de travailler. «Êtes-vous au travail ? », « Comment choisit-on son activité ? » « Qu’est-ce que c’est que travailler à l’école ? »

En tant que remplaçante, on peut poser cette question aux enfants.

Les représentations sur le travail – ce qui est écrit …– pourquoi on est à l’école ?

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